Paul Verlaine (1844-1896)
French poet.
CHANSON D'AUTOMNE
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
***French poet.
CHANSON D'AUTOMNE
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
The long-drawn sobs
of the violins
of autumn
wound my heart
with monotonous
languor.
All suffocated,
pallid, when
the hour sounds,
I remember
days past
and I weep.
And I depart
on the miscreant wind
which bears me
thither, hither,
much like the
dead leaf.
(My spur-of-the-moment translation, without the rhyme of the original. Besides, a tip of the hat to Marie.)
***
From: Oeuvres de Paul Verlaine [Gutenberg.org]
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